J’ai déjà eu l’ocasion de voyager, pas mal de fois en réalité. Fille de gendarme, j’ai pu grâce au travail de mon papa vivre l’expérience de l’expatriation, et vivre 4 belles années à 10 000km loin d’ici. C’était il y a quelques temps maintenant, et malgré quelques excursions en Europe pour le loisir comme pour le travail, je n’avais jamais osé re-franchir ce cap du “long voyage”, et pire, je me trouvais des excuses pour ne même pas y penser. Trop de travail, pas assez de temps ni d’argent, un emploi du temps trop chargé, trop d’attaches et de logistique à gérer..
C’est quand on a évoqué le fait, avec mon meilleur ami Tristan il y a de celà deux ans, d’envisager de partir en voyage ensemble, que l’idée a commencé à germer tout doucement. Et c’est quand, au bout de plusieurs mois à décider ce qu’il fallait ou non que je garde dans mon quotidien, je me suis rendue compte de la nécessité de prendre un peu le large que cette petite graîne d’idée est devenu cette escapade d’un mois et demi dans un pays qui de prime abord ne m’attirait pas du tout.
Bangkok
Des temples, des lumières
et des chats
C’est après 15h de voyage (et une première pause dans un hotel à proximité de l’aéroport) que nous avons découvert tout douvement la capitale. Elle était à l’image de ce que je m’en imaginais, la chaleur et l’humidité en plus : une sorte de fourmillère qui grouille du matin au soir. J’avais booké un hotel un peu au hasard en me fiant aux avis trouvés sur Booking, et à la présence d’une piscine (ce qui s’est avéré être un très bon choix stratégique pour notre survie par 40°C). L’hôtel était à proximité directe des spots principaux à ne pas manquer sur la capitale, et puis nous avons rapidement découvert qu’il était très facile de se déplacer en Grab (l’équivalent d’Uber), en taxi ou en Tuk Tuk pour trois fois rien. On a décidé au deuxième jour du voyage de visité un temple à côté de notre hôtel, et c’est un peu comme ça que l’aventure à débuter.
